Au coeur de la 2ème Bataille de la Marne, en Juillet 1918, il a tenu quotidiennement son journal de bord.
En 1918 Alfred Hue était inspecteur des écoles en retraite, maire du village de Beuvardes situé aux confins de l'Aisne et de la Marne en Champagne. Il a eu 3 fils, tous décédés de son vivant: Alfred, pharmacien à Reims, Félix, ingénieur agronome et Pierre, professeur d'allemand qui entretenait d'excellentes relations avec ses collègues allemands, a été tué au cours de la guerre sous les balles allemandes....(voir à la date du 21 Juillet)
Ce journal est extrait d'un cahier retrouvé dans le grenier. Alfred était l'oncle de notre grand-père paternel Emile à qui il a légué sa maison, Beuvardelle, et une grande partie de ses biens, l'autre partie revenant à la mairie et à l'école du village.
Ce témoignage est intéressant à plus d'un titre. Il relate au jour le jour, quelquefois heure après heure les évènements quotidiens du mois de Juillet 1918. La guerre fait rage à Beuvardelle. C'est un moment clé entre occupation et délivrance, la maison familiale est occupée par les "boches" et puis, enfin, par les américains. Les bombres pleuvent.
Son récit nous transporte, parfois avec humour, au coeur de l'évènement, dans ses angoisses, ses interrogations, ses doutes et ses espoirs, dans notre Histoire.
C'est un témoignage fort, vivant parmi la mort et la désolation.
Beuvardelle est réquisitionné en 14-18 par les allemands.....l'histoire se répète, une autre époque, une autre guerre, celle que nos parents ont connue, et à nouveau l'occupation allemande jusque dans la maison des Doctrinal à Beuvardelle....d'autres incidents, d'autres drames. Aujourd'hui la paix, mais si près, en avion ou à travers les médias, encore des obus, encore des idéologies, des occupants, qui brûlent, pillent, méprisent. C'est pourquoi ce journal peut sembler, hélas, si contemporain.
En 1918 Alfred Hue était inspecteur des écoles en retraite, maire du village de Beuvardes situé aux confins de l'Aisne et de la Marne en Champagne. Il a eu 3 fils, tous décédés de son vivant: Alfred, pharmacien à Reims, Félix, ingénieur agronome et Pierre, professeur d'allemand qui entretenait d'excellentes relations avec ses collègues allemands, a été tué au cours de la guerre sous les balles allemandes....(voir à la date du 21 Juillet)
Ce journal est extrait d'un cahier retrouvé dans le grenier. Alfred était l'oncle de notre grand-père paternel Emile à qui il a légué sa maison, Beuvardelle, et une grande partie de ses biens, l'autre partie revenant à la mairie et à l'école du village.
Ce témoignage est intéressant à plus d'un titre. Il relate au jour le jour, quelquefois heure après heure les évènements quotidiens du mois de Juillet 1918. La guerre fait rage à Beuvardelle. C'est un moment clé entre occupation et délivrance, la maison familiale est occupée par les "boches" et puis, enfin, par les américains. Les bombres pleuvent.
Son récit nous transporte, parfois avec humour, au coeur de l'évènement, dans ses angoisses, ses interrogations, ses doutes et ses espoirs, dans notre Histoire.
C'est un témoignage fort, vivant parmi la mort et la désolation.
Beuvardelle est réquisitionné en 14-18 par les allemands.....l'histoire se répète, une autre époque, une autre guerre, celle que nos parents ont connue, et à nouveau l'occupation allemande jusque dans la maison des Doctrinal à Beuvardelle....d'autres incidents, d'autres drames. Aujourd'hui la paix, mais si près, en avion ou à travers les médias, encore des obus, encore des idéologies, des occupants, qui brûlent, pillent, méprisent. C'est pourquoi ce journal peut sembler, hélas, si contemporain.
Ce
morceau de patrimoine familial à partager
avec les internautes est dédié
à certains
d'entre vous qui ont connu Alfred: :ses
petites-nièces et
petits neveux, ses arrières
petites-nièces et
arrière petits-neveux et mes fils : Raymond, mes
tantes et
oncles, cousines et cousins, Emilien et Emeric.
Merci
à Marie-Jo
Rouhan, pour ses encouragements, sa connivence
et sa relecture.